Un spectacle, comme une apothéose ... Un succès, une réussite, un triomphe ...
Ca y est, on y est ... Le spectacle va commencer. On se passe l’énergie, on stresse
ensemble, on parle fort de n’importe
quoi. On se place, on vérifie le matériel. tout est à peine à sa place que le public entre déjà, comme un torrent humain. Ils sont nombreux, très nombreux, trop nombreux ! Des gens s'asseyent sur les marches alors qu’ils restent quelques places en haut du jardin.
Ca y est, on y est ... Le spectacle va commencer. On se passe l’énergie, on stresse
ensemble, on parle fort de n’importe

L’intendant général
fait un petit discours, et casse notre intro. On commence pas très bien, on fait trop attention aux têtes bien alignées qui nous questionnent du regard. Des dizaines d’yeux, inconnus, nous observent. Comprennent-ils ce que l’on veut dire ? «On s’en fout» avait dit Flavia ... mais quand même on se questionne !Après, tout s’enchaîne, très vite. Le seul accro est invisible pour le public. Nous formons une équipe qui sait ce qu’elle doit faire, nous sommes parés à presque toutes les éventualités. Au fur-et-à-mesure, on acquiert de l’assurance, on regarde plus posément ces visages qui nous dé-visagent.
Arrive la scène de nuit,
métamorphose réellement.
Puis, c’est le jumping, l’énergie remonte d’un cran. Les danseurs sentent venir la fin. On a envie de s’amuser, de se dé-penser. Taper à la machine, prendre le téléphone, déposer le sac, poser une question ... Tous ces gestes habituels sont ici plein d’intentions.
Charles II ! La fin est proche ...
Enfin, un triomphe, un tonnerre d’applaudissements : on revient, une fois, deux fois, trois fois ... On ne les compte plus. Je crie : «Vous voulez qu’on refasse un jumping ?» ... Et voilà, c’est parti ! On recommence, on s’amuse, follement ! Le public n’arrête pas de frapper dans ses mains : ils dansent, tous, j’en suis certain. Je saute plus haut, j’accentue les mimiques, je m’amuse follement, et surtout je souris ! On n’est plus dans le quotidien, même dansé. On est passé dans une autre dimension : le spectacle, l’échange d’énergie, l’absence de contrôle, l’amusement pur, la joie, le bonheur ... Un triomphe ! On sort juste avant Charles II, la tête haute, le sourire aux lèvres ... un sentiment d’extase gonflant nos poitrines.
On a hâte d’être à la reprise du 11 et 12 décembre ! En attendant, il faudra ranger nos quotidiens laissés
à l’abandon. On oubliera jamais ce jour-là, cet instant artistique dans nos vies ordinaires ... Merci à
(texte : Olivier, photos : Anne)
Voici quelques photos pour illustrer tes souvenirs de jeunesse enthousiaste…une ne suffisait pas ici !
RépondreSupprimerMerci Anne pour cette illustration toute en nuance dont tu as le secret ;-)
RépondreSupprimerEs-tu bien certaine qu'il faille être jeune pour être enthousiasmé par ce projet ?
Olivier, tu parles de moi???? ;-))
RépondreSupprimerSérieusement parlant beau texte, j'ai apprécié vraiment! Là je vois les illustrations et je ne peux que saluer la parfaite adéquation du texte et des images. Un peu comme si l'un avait été écrit pour les autres et si les autres avaient inspiré ce texte.
Faudra faire quelque chose pour que ce blog (son contenu) ne tombe pas dans l'oubli.
A bon entendeur...
L.
Je parlais de toi, comme de beaucoup d'autres de mes récentes connaissances ;-)
RépondreSupprimerTomber dans l'oubli ... Impossible ! Mais c'est vrai qu'on pourrait penser à y veiller ;-)
On va commencer par composer un joli petit programme à destination de nos spectateurs hivernaux ... Et peut-être à faire une petite publicité aussi, et pourquoi pas un événement facebook ;-)
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